L’architecture moderne, souvent associée au mouvement architectural du 20e siècle, a vu le jour principalement en Europe et aux États-Unis.
Les modernistes aspiraient à rompre avec les styles traditionnels pour adopter une esthétique épurée, fonctionnelle et minimaliste.
Cette architecture se caractérise par l’utilisation de matériaux innovants tels que le verre, l’acier et le béton armé, ainsi que par des formes géométriques simples et des espaces ouverts.
Ses principes fondamentaux incluent la fonctionnalité, l’efficacité, la simplicité et une expression franche des matériaux et des structures.
L’architecture vernaculaire désigne les styles de construction qui émergent organiquement dans une région spécifique, utilisant des ressources locales et des techniques traditionnelles, tout en répondant aux exigences spécifiques du climat, de la culture et de la communauté.
Contrairement à l’architecture moderne, qui tend à universaliser ses conceptions, l’architecture vernaculaire s’enracine profondément dans le contexte culturel et géographique spécifique de sa localisation.
Les bâtiments vernaculaires sont adaptés aux conditions environnementales locales et construits avec des matériaux et des techniques transmises de génération en génération.
Malgré son aspect traditionnel, l’architecture vernaculaire reste pertinente de nos jours grâce à son efficacité énergétique, son adaptation climatique, et son intégration harmonieuse avec l’environnement local.